« I went to the woods because I did not wish, when I came to die, to see that I had not lived. » (« Je suis parti dans les bois parce que je ne voulais pas, à l’heure de ma mort, réaliser que je n’avais pas vécu.”)
Cette phrase de Henry David Thoreau pourrait à elle seule résumer ce qui m’a poussée à écrire : un profond besoin de retour à soi-même et de dépouillement, un cheminement vers la simplicité, une vie pleinement consciente.
La forme courte s'est imposée d'elle-même, appelons cela nouvelles s'il le faut, me permettant de rendre l'intensité et la vérité d'instants, d'émotions et de sensations. Chaque texte est un instantané formant un tout, et pourtant tous mes textes sont liés par un fil invisible.
« L’on est ici sans cesse frappé par la densité de l’univers que restitue Cécile Beauvoir. Par le fourmillement des détails, tous chargés de sens, qui depuis toujours paraissent avoir transfiguré et poétisé chaque instant d’une existence ordinaire. Comme une capacité à mettre partout de la beauté, et rendre ainsi le périssable inoubliable, l’inscrire dans l’ordre de la permanence. (…) Cette poétisation du monde n’est en aucune manière synonyme d’une quelconque candeur » J.C. Lebrun (lire la suite)
« On savoure la limpidité d'écriture, la sobriété, la grande légèreté de plume de l'auteur. Nulle emphase ici, nulle prétention, nul hermétisme. Et le dépouillement ne va pas à l'inverse de la densité. » Alain Feutry (lire la suite)